L'épine dorsale de l'expo Rops/Fabre, c'est sans conteste le musée Félicien Rops. C'est là qu'on comprend le mieux comment l'oeuvre de Fabre fait écho à celle de Rops.

Fabre face au Pornocratès Je me vide de moi-même

Même si l'influence de Rops est manifeste sur Fabre (celui-ci déclarait en 2011 que s'il devait voler une oeuvre ce serait le Pornocratès de Rops), on sent bien que les 2 artistes partagent les mêmes obsessions autour du sexe et de la mort, et ont un semblable regard, à la fois critique et poétique, sur leur époque.

Et dans le jardin du musée...

Du jaune vert citron pour un pull en soie...

Modèle Westbourne d'Isabell Kraemer, en Kinu d'Ito (miam !)

Du jaune printanier dans mon salon...

Du jaune lumineux pour un futur châle Crocus "grand jaune"...

 Madelinetosh, Dandelion (col. candlewick)

A la Maison de la culture de Namur, une expo déjà vue, mais toujours aussi fascinante...

Chapitre I - XVIII

Je suis le soigneur et le gardien de tous les animaux qui m'habitent. (J. Fabre, 1984)

Pour les journées encore fraîches, je voulais tricoter à Louison un petit gilet à porter tout de suite et tous les jours...

Il s'agit du cardigan Eole pour les grandes de Nadia, que je souhaitais faire depuis un moment.

Avec la douce laine "Ulysse" de De Rerum Natura, j'avais le duo gagnant... Sauf que, comme d'habitude, mon échantillon était plus petit (je tricote serré, rien à faire !). Mais, pour une fois, je n'ai pas eu peur : ma Loulou est plutôt petite et toute fine. Le 2 ans aurait été grand. Là, tout tombe impec'...

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir avec ce modèle. Les explications sont comme toujours très claires et bien présentées.

Quant au gilet proprement dit, tout est charmant et délicat : les augmentations des épaules en moulin à vent et les finitions en icord. C'était mon premier icord et franchement, même si c'est un peu long, le résultat en vaut la peine !

Un mot sur la laine : "Ulysse", donc, un rien rustique (quelques brins de paille se glissent entre les mailles), un beige très légèrement chiné (Poivre et sel) et un rose gourmand (confiture de rose), et surtout un fil bien rond très facile et agréable à tricoter. 

Et pour finir, j'ai découvert avec bonheur, la mercerie Brodery à Namur. C' est une véritable caverne d'Ali Baba : comment une si petite boutique peut-elle contenir autant ?! En tout cas, j'y ai trouvé les boutons parfaits : bon diamètre et bonne couleur.

C'est un vrai bonheur que de lire ce livre... Un peu masochiste pour l'ex-thésarde que je suis !

 Alors... C'est très drôle et c'est très bien vu :

La solitude du doctorant face à la grosse machine administrative et au monde nombrilique des chercheurs...

La secrétaire, qui est loin d'être une caricature et qui peuple la plupart des bureaux de la Sorbonne...

Les directeurs de recherche, dont la prime augmente avec le nombre des doctorants inscrits à leur séminaire et dont la principale motivation, c'est de coiffer le collègue au poteau... (Attention ! tous des s*** sauf ma directrice de recherche !!)

La BnF et le sacro-saint rez-de-jardin, qu'on atteint après un long périple, dont il faudra bien 1h1/2 de pause café pour se remettre...

Les bonnes résolutions, les dressages d'emplois du temps impossibles, la déprime, les sujets passionnants pour nous, à mourir d'ennui pour les autres...

Mais, malgré tout, on rigolait bien !

Rosalind a travaillé comme une forcenée pour pouvoir proposer les laines du Kaleidoscope sur internet !

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