Au gré de mes pérégrinations sur le web, je suis tombée sur le travail de Lily Chin, notamment sur ses techniques de crochet, et plus précisément sur le "mosaïc crochet" ou "tapestry crochet" (y'a-t-il un terme équivalent en français ?)

Le principe est tout simple, on alterne des mailles normales et des mailles longues piquées 1 ou 2 rangs plus bas. On peut ainsi jouer avec les couleurs, avec les points, pour obtenir un effet texturé et tissé.

Tout de suite, j'ai eu envie de tester et je me suis lancée dans la fabrication...

d'un coussin, pardi !

C'est très facile à crocheter et très relaxant. Voilà en résumé la méthode utilisée pour mon coussin :

pour commencer, 2 rgs de mailles serrées en noir, puis on répète les 4 rangs suivants :

rg 1 (vert) : 1 ms, *1 bride piquée 2 rangs plus bas (=rg 3), 1 ms*, 1 ms

rg 2 (vert) : tout en ms

rg 3 (noir) : 1 ms, *1 ms, 1 bride piquée 2 rangs plus bas (=rg 1)*, 1 ms

rg 4 (noir) : tout en ms

On crochète la longueur voulue, puis on termine par un rg 1 avec des boutonnières, puis un rg 2.

J'ai utilisé le merino extrafine 120 de Schachenmayr, 2 pelotes de chaque coloris pour un coussin de 40x40 cm (oui, ça mange beaucoup).

Et maintenant, j'ai commandé quelques livres de modèles pour puiser de nouvelles idées de motifs.

Affaire à suivre, donc...

Lit de grande, chambre de fillette et non plus de bébé... C'est chouette de réaménager la chambre de Louison !

En une journée, Papa lui a posé un joli parquet et maman lui a fait un tapis pour aller dessus.

Crocheté en 12 avec le Zpagetti de DMC et le fil textile de chez Hema (le blanc).

j'ai suivi le patron de Pierrot (un set de table) et j'ai copié le projet de Tin : j'ai lu son tapis comme un schéma, vu la taille des mailles !

Nous continuons notre exploration de la vallée de la Meuse...

Petite halte au château de Freÿr, occupé par la même famille depuis plus de 20 générations, nous informe le Monsieur de l'accueil.

Sa belle architecture (Renaissance, XVIIIe et XIXe)... son histoire... la belle chambre de Louis XIV avec double vue sur la nature sauvage (les falaises de la Meuse) et sur la nature maîtrisée (le jardin et ses bustes)... son mobilier incroyable... ses jardins à la française... son labyrinthe... ses orangers dont certains ont plus de 300 ans... le savoir-faire des jardiniers qui se transmet depuis plusieurs siècles... et qui nous a donné envie de mettre un oranger dans notre serre !

A la fin du printemps, j'avais tricoté un châle jaune doré... Ou plutôt 2 châles jaunes dorés. Non pas que j'aime tricoter 2 fois le même modèle à la suite, mais ma bêtise m'a tellement agacée que j'ai refusé de lâcher les aiguilles tant que je n'avais pas ce que je voulais.

Je vous raconte...

Dans mon stock, il y avait 2 écheveaux de "Dandelion" de Madelinetosh dans un sublime coloris, "Candlewick", tout ce qu'il y a de plus frais et printanier. Venait en outre de sortir le Shawl book one de Kirsten Kapur, livre que je m'empressais d'acquérir avec la ferme intention de tricoter immédiatement un châle de printemps. Je jetais mon dévolu sur le "Moulin rouge" et m'emparais aussitôt de mes aiguilles 4, suivant bêtement les explications (erronées) du livre... Puisque ce modèle se tricote en 5.5.

Une fois le châle achevé, je le trouvais si petit que je me référais à l'encyclopédie mondiale du savoir tricotesque (=Ravelry) pour comprendre mon erreur. Quand je m'aperçus que je m'étais trompé de taille d'aiguilles, je refilais le châle trop petit à de frêles épaules et rattaquais le même modèle avec obligation de le réaliser en 2 jours.

 Version 4mm

Le pari était tenu... Mais l'été était là et plus question de porter de châles...

Bref, le retour des journées plus fraîches, les nuits qui s'allongent, les mirabelles mûres, tout ça annonçant la fin du mois d'août, je redéployais fièrement mon "Moulin rouge" aux bonnes dimensions.

Sinon, malgré cette fâcheuse erreur de taille d'aiguilles, le modèle est plutôt simple, mis à part le montage des mailles assez spécial et un peu long (on commence par le bas). Mais le reste est super facile, pour un résultat plus que sympa, qui fait élaboré et qui en jette...

Pour conlure, laissons la parole à Confucius :

"Confronté à la roche, le ruisseau l'emporte toujours, non par la force, mais par la persévérance" 

Ce qui est bien quand on habite une région comme le Namurois, c'est qu'il suffit de faire quelques km pour être dépaysé et avoir l'impression d'être en vacances... loin...

Les bords de la Meuse présentent tellement de paysages différents que nous ne sommes pas au bout de nos découvertes...

Au début de l'été, nous avons emprunté un petit chemin de randonnée à flan de falaise, dans la réserve naturelle de Champalle, à Yvoir.

On y domine la vallée de la Meuse et au pied de la falaise, le château ferme de Champalle

Le chemin est à peine sécurisé, plutôt étroit... mieux vaut être bien chaussés ! On grimpe sur des rochers, on dévale des pentes... Mais à chaque détour, on en prend plein les yeux. 

Et notre paisible Malou s'est révélée une marcheuse infatigable et s'est découvert une vraie âme d'aventurière ! 

Encore un coussin ! Hé oui, et c'est pas fini !

J'aime bien faire des coussins pour tous les lits et canapés de la maison, avec toute sorte de crochets (des petits et des gros), des techniques différentes et des fils divers et variés.

Aujourd'hui, c'est le gros coton de DMC (Natura XL) trouvé chez Manoana, avec comme modèle la maison de Tournicote

Pour transformer la petite maison en coussin, j'ai utilisé le coton XL, donc, avec un crochet 7, j'ai monté plus de mailles (30 mailles pour les murs) et j'ai rembourré.

Et j'espère que le rembourrage tiendra car la maison coussin est destinée à Louison, dont les petits doigts ont déjà trouvé comment s'introduire entre les mailles serrées....

Modèle "Happy Village" tiré de Tendre crochet de Sandrine Devèze

vraiment un chouette livre... Moi, je voulais faire la poire mais mes filles ont choisi d'autres modèles... Pas grave, "pirum parum" sera pour moi !

Motivée par les jolies photos de Michèle, j'ai emmené ma petite famille de l'autre côté de la frontière...

Presque 2 siècles auparavant, Victor Hugo visitait comme nous Givet et, comme nous, était interloqué par le drôle de clocher de l'église Saint-Hilaire.

Depuis deux siècles environ, les architectes flamands se sont imaginés que rien n’était plus beau que des pièces de vaisselles et des ustensiles de cuisine élevés à des proportions gigantesques et titaniques. Aussi quand on leur a donné des clochers à bâtir, ils ont vaillamment saisi l’occasion et se sont mis à coiffer leurs villes d’une foule de cruches colossales (le Rhin, lettres à un ami, 1842)

Décidément, Victor Hugo n'aime pas les églises coiffées de bulbes ! 

Mais, comme nous, il était sous le charme de la ville : ses rives, ses monuments, ses chemins bucoliques qui grimpent un peu mais pas trop...

Eglise Notre-Dame de Givet, la capitainerie et le port de plaisance

Sur le sentier du Mont d'Haurs, en route vers la tour Grégoire

Un "fauteuil Acapulco" à l'ombre d'un parasol, une terrasse en bois toute neuve, de nouvelles plantations pour habiller des murs de briques trop nus, et surtout une clôture "pour faire champêtre" et pour y agripper de nouveau une passiflore...

Voilà mon nouveau coin pour crocheter, tricoter, bouquiner, rêvasser, etc.

La canicule belge nous inspire !

Voilà une idée très sympa à faire avec ses enfants : un peu de terre, du sable coloré, un bocal et des cactées (et aussi une paire de gants de jardinage et un stylo pour répartir les petits cailloux).

Malou et moi, on s'est inspirée de l'Aquarium rock planter de Laura Gummermann, trouvé sur le chouette blog A Beautiful Mess

Sûr qu'on va en faire d'autres !

tranquillement, mais sûrement...

Presque la moitié de faite et plus d'un mois encore...