Mes premiers vêtements cousus ont été pour ma fille. Ha ! Que ne ferait-on pas pour les beaux yeux de nos chérubins ! Qu'est-ce que l'amour maternelle ne nous fait pas faire ! Hé oui, on feuillette plus facilement Les Intemporels pour Enfants de Citronille et le Girly style wardrobe que le Otona no couture stylish dress book (qui, je vous rassure, est bien dans ma bibliothèque : l'abnégation de soi à ses limites !)
Faut dire aussi que pour débuter, on a moins de sueurs froides à tailler du tissu pour un gabarit de 90 cm. Mais, je vous montrerai les robes de Malou une prochaine fois.
Donc, quand j'ai voulu coudre pour moi... malheur ! le premier truc, une tunique, a littéralement craqué. J'ai oublié (euh, eu la flemme) de surfiler, donc le tissu s'est réduit au lavage comme une peau de chagrin, faisant pêter toutes les coutures. C'est bien connu, c'est en se trompant, blablabla... Donc, maintenant, je surfile (et je suis même une pro de surfilage, grâce à ma copine Miss Milly, une couturière très confirmée).
Le deuxième truc, une tunique encore, qui était ma foi fort joli, aurait pu craquer si j'avais forcé à l'enfiler (sans commentaire) et a fini dans l'armoire de ma soeur.
Pour le troisième vêtement, j'ai choisi une robe large, sans emmanchure à coudre, avec un minimum de morceaux à assembler...
Tissu des Coupons St-Pierre, robe tiré de ce livre japonais,
modèle facile et rapide (3 siestes de Malou, soit 9h)
J'ai porté cette robe tout l'hiver. Le tissu était vraiment agréable à couper et à coudre : y'avait qu'à suivre les lignes !
En fait, j'adore les carreaux et cette année, je suis gâtée : du tartan l'hiver dernier et maintenant, du vichy et du madras... D'ailleurs, j'aurai quelque chose à carreaux à vous montrer bientôt... dans quelques siestes...