Le temps est venu de rentrer du bois, allumer la cheminée, ramasser des châtaignes et des noix, faire des confitures, tricoter des bonnets pour les petites oreilles..

Modèle Norwegian Star Earflap Hat by Tiennie sur Ravelry

J'ai suivi la taille enfant avec une laine plus fine (DK) et j'ai augmenté le numéro des aiguilles pour la partie jacquard (n°4, le reste en 3,75).

Le bonnet est tricoté en Pénélope de De Rerum Natura (crème de lait) et Cash Vero DK de Cascade (vert olive). Du mérinos tout doux et du cachemire pour bien garder au chaud les oreilles de Louison... et pour continuer à jouer dehors dans la cabane !

C'était THE trouvaille de chez Merci. Celle qui nous a arraché des cris d'extase quasi indécents à Paulette et à moi : le taille légume !

Il peut être manipuler par des petites mains ou par des plus grandes (t'as vu, Sonja, on l'a aussi le Rainbow Loom !)

Pour faire des fleurs ou des rognures (comme avec un crayon)...

Elle est pas belle notre jardinière de légumes ?

En Belgique, la fête de saint Nicolas est presque plus importante que Noël... Nous, on a aimé tout de suite suivre cette tradition : Le verre de lait, la carotte, le biscuit, la pantoufle, les cadeaux...

Cette année, nous avons décidé de gâter le saint et de lui donner un bout de pain d'épices. Mais pas n'importe lequel ! Du pain d'épices maison.

Alors, Béatrice, toi qui aimes le pain d'épices, qui n'en as jamais fait et qui te trouves désoeuvrée, voici de quoi t'occuper en attendant...*

Je me suis inspiré de la recette de Trish Deseine parue dans I love Cake

Dans une casserole, faire fondre 180g de beurre demi-sel, 230g de vergoise brune et 300g de miel foncé au goût bien  prononcé.

Dans une jarre, mélanger 450g de farine, 2 cc de levure, 2 cc de gingembre moulu et 2 cc de 4 épices.

Quand le mélange beurre sucre miel est fondu, verser hors du feu 300 ml de lait, une rasade de fleur d'oranger et un oeuf battu.

Verser ce mélange sur la farine en remuant délicatement pour ne pas faire de grumeaux (le mieux, c'est de faire la pâte au robot)

On ajoute alors des raisins secs préalablement roulés dans la farine et éventuellement du gingembre confit. Parfois, je mets aussi des noix ou des amandes. 

Mettre au four chaud à 160° pendant au moins une heure (à surveiller)

en cours de cuisson, profiter de l'odeur...

 * en attendant quoi ? De tricoter le Sundottir ! démarrage le 17 décembre... Si vous voulez vous joindre à nous, vous êtes les bienvenues !

Ça devait être un petit Kal pépère... 3 tricoteuses, le début des vacances, un pull dont j'avais trop envie...

Alors que mes 2 comparses rendaient leurs copies en moins de 15 jours, moi, je pédalais dans le jersey :

C'est une manche tricotée avec le mauvais nombre de mailles (trop petite, à refaire) ;

c'est une Niki disparue et cherchée pendant 3 jours (et retrouvée !) ;

c'est un vilain virus de gastro qui a attaqué chaque membre de la famille (voyons le bon côté des choses, les kilos des fêtes ont été éliminés direct) ;

c'est une actualité triste qui laisse sans voix, qui anéantit et ôte tout désir de faire quoique ce soit...

Heureusement, le jacquard requiert de ma part une grande concentration, ce qui permet d'aérer le cerveau...

Sundottir de Diana Walla (dans Wool People 6),

Réalisé en Gilliatt de De rerum Natura, coloris Baleine bleue et poivre et sel

Des températures qui chutent, la neige qui fait sa réapparition... La proposition de Rosalind de tester son nouveau patron de bonnet tombait à pic !

De grosses aiguilles, une alternance de mousse et de jersey (du godron, quoi), un mélange de fils ultra doux et super chauds... Que du motivant ! En 2 soirs, mon Yomo hat était fait.

C'est un mélange de 2 fils de Ito :  Yomo et sensaï. Je l'ai tricoté en 6,5.

On peut d'ores et déjà trouver le patron à la boutique. Et il sera bientôt dispo en ligne.

Voilà quelques années, Rosalind m'avait rapporté du Mexique 2 pelotes de ruban comme ça :

Du ruban qui se tricote...

Alors je l'ai tricoté : 

Je me suis inspiré du Breadbasket in 'Ice' de Drops. Au début, c'est un peu surprenant à travailler et puis, on s'y fait et en une soirée, mon panier mexicain était fini !

Il me reste une pelote... Vous avez des idées à me suggérer ? Sachant qu'une pelote mesure 90m, qu'on le tricote en 9 ou 10 et que ça se crochète très mal...

"Le clocher de l'église de Dinant est un immense pot à l'eau." disait Victor Hugo.

N'empêche que le "bulbe" - ajout du 16e siècle sur une église gothique - est toujours là !

Et cela, malgré de nombreux débats depuis la fin du 19e siècle entre les partisans du style pur (du gothique et rien que du gothique) et les romantiques amoureux du bulbe...

D'une ruine à l'autre... en suivant le RAVeL de la Molignée

ancien site des fours à chaux de Haut-le-Wastia

Ruines du château de Montaigle

RAVeL : Réseau autonome de voies lentes.

Permet de visiter la Belgique en long, en large et presque en travers, à pieds, en rollers ou en vélo. Ce sont d'anciennes voies ferrovières, de halage, etc. réaménagées pour la promenade. Très pratique également quand on a une poussette !

Le gros truc qui me fait prendre du retard, c'est la mise en place du tout nouveau blog du Kaleidoscope.

Pour celles et ceux qui suivaient l'ancien, vous vous serez sans doute aperçus qu'il était devenu illisible : des photos invisibles, des commentaires fantômes (sauf les spams)... Bref, il fallait réagir !

Pour le moment, je rapatrie petit à petit tous les messages que je peux sauver.

Pour découvrir le nouveau visage du Kaleidoscope, cliquez sur la photo !

Maintenant que Louison a ramassé une bonne dizaine de kilos de châtaignes, il faut bien sûr les manger, les cuisiner, les conserver. On les a donc grillées dans la cheminée, mises en conserve, ajoutées à la soupe et aux gâteaux...

Restait plus qu'à s'attaquer à l'Everest : la confiture de châtaignes !

Il faut compter une bonne après-midi pour la réalisation. Faut vraiment aimer la châtaigne pour se lancer dans un truc pareil...

Tout d'abord on prend un kilo de châtaignes et on les plonge dans une bassine d'eau froide, celles qui remontent sont à éliminer sans pitié, car véreuses.

On égoute puis on incise la partie bombée avant de les plonger 5 minutes dans l'eau bouillante. Ainsi, elles s'éplucheront mieux. Petite astuce : sortez les châtaignes de la casserole au fur et à mesure afin de laisser les autres dans l'eau chaude pour éviter qu'elles ne refroidissent trop vite et ne collent.

On remet les châtaignes pelées dans la casserole et on recouvre d'eau à ras. On porte à ébullition et on laisse cuire à feu doux pendant 30 minutes.

On égoutte en gardant l'eau de cuisson. On mixe en purée les châtaignes avec 10 cl d'eau réservée (ou on écrase au presse-purée... les 2 méthodes sont galère).

On remet à chauffer 10 cl d'eau de cuisson avec 400g de sucre cristallisé, une cuillère à café d'extrait de vanille et 100g de miel. Quand le tout est bien dissout, on ajoute la purée de châtaigne. On mélange et on laisse cuire 10 minutes à petit bouillon (attention, ça pétouille !).

Enfin, on verse dans des bocaux stérilisés et on en garde un petit peu dans un bol pour dégustation immédiate (= la récompense bien méritée).

Goûter de saison : Pudding noix - châtaignes et confiture de châtaignes

Pour les journées encore fraîches, je voulais tricoter à Louison un petit gilet à porter tout de suite et tous les jours...

Il s'agit du cardigan Eole pour les grandes de Nadia, que je souhaitais faire depuis un moment.

Avec la douce laine "Ulysse" de De Rerum Natura, j'avais le duo gagnant... Sauf que, comme d'habitude, mon échantillon était plus petit (je tricote serré, rien à faire !). Mais, pour une fois, je n'ai pas eu peur : ma Loulou est plutôt petite et toute fine. Le 2 ans aurait été grand. Là, tout tombe impec'...

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir avec ce modèle. Les explications sont comme toujours très claires et bien présentées.

Quant au gilet proprement dit, tout est charmant et délicat : les augmentations des épaules en moulin à vent et les finitions en icord. C'était mon premier icord et franchement, même si c'est un peu long, le résultat en vaut la peine !

Un mot sur la laine : "Ulysse", donc, un rien rustique (quelques brins de paille se glissent entre les mailles), un beige très légèrement chiné (Poivre et sel) et un rose gourmand (confiture de rose), et surtout un fil bien rond très facile et agréable à tricoter. 

Et pour finir, j'ai découvert avec bonheur, la mercerie Brodery à Namur. C' est une véritable caverne d'Ali Baba : comment une si petite boutique peut-elle contenir autant ?! En tout cas, j'y ai trouvé les boutons parfaits : bon diamètre et bonne couleur.

Le Kaleidoscope lance sa propre laine The Natural Collection : 14 qualités non teintes et 100% naturelles !

Comment pouvais-je résister à la proposition de Rosalind d'en tester 2 ?!

Alors voilà de quoi j'ai hérité :

A droite, le Basile, un mélange de bébé alpaga, soie et lin (trop dur) et à gauche - mon préféré ! - le Yak yak, de la laine de Yak (c'est beau, c'est doux, c'est super agréable à tricoter...).

On peut retrouver ces laines et toutes les autres sur  l'eshop du Kaleidoscope

Et maintenant, y'a plus qu'à... Rendez-vous la semaine prochaine pour savoir si le yak et l'alpaga font bon ménage...

Voilà un livre que j'ai eu du mal à commencer. Mais quand je l'ai terminé, j'ai pris une sacrée claque !

C'est l'histoire de Jedina, jetée dans les marais des Adirondacks (état de New-York) par sa mère, à l'âge de 3 ans. Sauvée miraculeusement par "le Roi des Corbeaux", elle est placée dans une famille d'accueil et se renomme Jewell. Adoptée par un couple de Quakers aimant et attentionné, elle est finalement rebaptisée Meredith - Merry - Ruth Newkitchen. Étudiante très brillante, elle devient une philosophe de renom et la première femme présidente d'une Université privée américaine.

Cependant, un retour sur les lieux du crime va tout faire basculer et M.R. - comme elle souhaite se faire appeler - sombre dans la folie.

Point de résilience possible, donc. Pourtant on y croit... jusqu'à la fin. Si certains passages sont un peu longs, notamment sur les querelles des universitaires néoconservateurs / progressistes et sur l'entrée en guerre des Etats-Unis contre l'Irak (l´action se déroule en 2002-2003), c'est un véritable thriller psychologique que nous livre Joyce Carol Oates.

J'ai particulièrement aimé voir la folie s'insinuer, dans un récit sans transition entre la réalité et les cauchemars. Les scènes de délire sont hallucinantes et d'une rare violence tant physique que morale, et font - bien sûr - écho à la première, traumatisante et bien réelle.

Un mot sur l'écriture, à laquelle j'ai été particulièrement sensible, et qu'on peut qualifier de baroque : une profusion de passages en italique et de parenthèses qui pourraient alourdir le récit, le rendent au contraire clair, dynamique et presque intimiste.

Bref, un grand roman noir et envoûtant...

Quoi lire après ? J'ai le choix. Soit je lis quelque chose de plus (très) léger... Soit je continue d'explorer l'univers sombre de Oates... Des suggestions ?

En attendant d'avoir mon propre potager, je vais chaque mercredi chercher un panier de légumes des Paniers verts.

Des légumes de saison, goûteux, beaux, bons, variés (oui, c'est possible en hiver), des recettes et des idées pour cuisiner les légumes malconnus (voire inconnus) ou oubliés, voilà ce que je trouve chaque semaine.

J'ai fait des découvertes très intéressantes (la claytone de Cuba en salade est un régal) ; j'ai cuisiné hype sans le savoir (du chou kale comme Gwyneth) ; j'ai rapé, fait sauter ou mijoter, congelé, mixé, stérilisé, écrabouillé, conservé dans l'huile ou le vinaigre...

En bref, sont entrés dans notre menu des légumes qu'on n'avait pas l'habitude de cuisiner et de manger... du topinambour cru* aux chicons en tatin en passant par les rutabagas en frites...

* Le topinambour cru évite bien des désagréments digestifs...bien agréable pour l'entourage et pour soi-même, car il serait bien dommage de se priver de ce légume au subtil goût d'artichaut (mais en mieux). On le rape, on l'arrose d'un peu de citron et d'un filet d'huile d'olive et on termine avec quelques copeaux de parmesan, un vrai délice !

Un petit florilège en image

Salade de carottes et radis verts au sésame**

Tatin de chicons** et salade de claytone aux noix

** Recettes de Mlle Tomate

Confiture amère de bergamote (recette ici)

En résumé : les paniers sont livrés dans toute la Belgique ; sont proposées plusieurs tailles (selon qu'on nourrit une famille de 2, 4 ou plus) et plusieurs périodicités (on peut avoir son panier tous les 15 jours ou décaler d'une semaine si on en a marre du chou, par exemple) ; les produits sont majoritairement issus de maraîchers voisins ; et surtout, leur projet mérite d'être soutenu.

Je vous laisse... je vais m'attaquer à l'Everest du chou : transformer un chou blanc en choucroute (rendez-vous dans un mois pour connaître le résultat) !

Une belle balade dans le Condroz

Dominant la jolie vallée de la Molignée et le pittoresque village de Sosoye, la montagne du Ranzinelle présente une végétation exceptionnelle et luxuriante. A la fois pâturage, réserve de plantes rares, paradis pour les papillons, refuge pour de nombreuses espèces protégées (notamment des oiseaux et des reptiles), ce magnifique site se découvre muni d'une bonne paire de chaussures.

Oui ça grimpe, mais ça vaut le coup d'oeil...

Idéal pour les accessoires, le crochet tunisien !

C'est costaud, c'est solide, c'est facile et en utilisant 2 couleurs, on obtient un joli effet tissé comme là (pour rappel : le rang aller se fait en couleur 1 et le rang retour en couleur 2, puis aller couleur 2 et retour couleur 1, et on recommence...)

Voici un projet rapide à faire : une trousse, tirée et adaptée du livre de Cendrine Armani, Le crochet tunisien, crochetée en Allino de BC Garn (50% coton, 50% lin), fil parfait pour ce genre de projet.

Le cadeau idéal pour la maîtresse !

Gros gros gros coup de coeur pour ce gilet... Sa construction ingénieuse, sa forme féminine, son joli dessin... 

Mais quel talent cette Hélène !

Pour être honnête, j'ai fait ma petite joueuse : j'ai tricoté en rangs et non en rond pour éviter le steeks (on coud puis coupe dans la laine). Evidemment, c'est plus agréable de ne faire du jacquard que sur l'endroit, mais bon, j'ai eu peur, j'avoue...

Donc, je n'ai pas eu besoin de coudre de biais le long des demi-devants pour cacher les coutures, vu qu'il n'y en a pas. En revanche, j'ai fait les picots aux manches et au bas du gilet et j'adore ces finitions. C'est le petit détail élégant et féminin qui va bien.

Attention par contre au choix de la taille : c'est très ajusté. J'ai fait un L avec un échantillon pil-poil et mes manches sont quand même serrées.

parlons maintenant matière :

Pour la couleur principale, j'ai utilisé la Lettlopi (chez Les Pelotes de Sacha), une vraie laine islandaise qui gratte, qui pique, mais qui s'adoucit drôlement au lavage. C'est chaud, c'est beau...

et pour le jacquard, j'ai pris dans mon stock des restes d'alpaga et de surnaturelle de La Droguerie, couleur olive verte.

Maintenant que j'ai regarni mon armoire, je vais vêtir mes filles...

Voilà des faces de coussins crochetées qui n'attendaient plus que je sorte la machine à coudre pour enfin être assemblées, garnies et exposées...

Un coussin en noir et blanc, recto en zig zag (point issu de La bible du crochet), verso en velours noir côtelé (découpé dans une jupe datant de l'époque où je mettais du 36 et achetée lors d'une virée shopping avec Paulette)

Un coussin vert : recto en Bergereine (tiré du Phildar déco n°73) et verso en Liberty Poppy and Daisy

Il y a un an que nous avons emménagé et, petit à petit, nous faisons notre nid à notre goût. Pour le moment, je suis en mode déco - ce qui est plutôt bon signe ! - et j'ai envie de mettre de la couleur en touches vives, de bouger les meubles et de repenser les espaces... Bref, faut que ça bouge, faut que ça pète !

Un matin de février 2015, je me suis réveillée avec une envie de coussin tartan... Un tartan que j'aurais moi-même imaginé, avec mes couleurs, genre celles de mon clan.

Me voilà donc partie à la recherche d'un modèle : tricot, crochet ou tunisien ? Telle était la question primordiale, quasi-vitale.

Après avoir erré quelques temps dans les chemins sinueux, mystérieux et pas toujours bienheureux de Ravelry, je trouvais THE patron, l'idée du siècle, le Princess Franklin Plaid collar  de Frankin Habit.

Quand je dis que c'est l'idée du siècle, je pèse mes mots (ou à peine). Le principe est génial et vraiment amusant. Dans un premier temps, il s'agit de tricoter au point mousse les rayures horizontales...

Puis, on tisse avec une grosse aiguille à laine les rayures verticales, en passant alternativement tous les 2 rangs dans les vagues du mousse. On obtient ainsi l'effet tartan. Futé le Franklin, non ?

Après avoir soigneusement choisi les couleurs dans mes restes de laines worsted, et après avoir fait quelques petits calculs savants, j'ai tout simplement suivi le patron.

Restait plus qu'à lui coudre un verso, à lui donner du gonflant, pour obtenir un chouette coussin aux belles dimensions.

Février 2015 - octobre 2016 : pourquoi un tel délai ? 

...

parce que !

Des cartons à déballer... Des tonnes de choses à ranger... Une maison à organiser... Des travaux qui s'éternisent... Un grand jardin à s'occuper... Des arbres fruitiers à alléger... Des tartes, clafoutis, confiture à cuisiner... Un village mal connecté internettement parlant... Le nouveau chien de garde à éduquer....

Niki, 3 mois, 13 kg

Le bouvier bernois est un grand mangeur de coussins, me dit Malou... Je confirme...

Tout cela ne m'empêchera pas de faire des projets et de tricoter !

Un châle mystère pour la mi-août... Un Kal avec Béatrice... Du chaud pour ceux qui passeront l'hiver dehors avec Des Étoiles dans le cœur...

La canicule belge nous inspire !

Voilà une idée très sympa à faire avec ses enfants : un peu de terre, du sable coloré, un bocal et des cactées (et aussi une paire de gants de jardinage et un stylo pour répartir les petits cailloux).

Malou et moi, on s'est inspirée de l'Aquarium rock planter de Laura Gummermann, trouvé sur le chouette blog A Beautiful Mess

Sûr qu'on va en faire d'autres !

OUI !!!!!!!! ENFIN !!!!!!!!!! FINI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai longtemps cru que je n'en verrais jamais le bout.

Je peux bien le dire maintenant : j'ai rapidement perdu la motivation, dès le début en fait. J'avais des doutes sur le choix de la laine, sur la technique du crochet tunisien pour un châle, sur les dimensions... Bref, je n'étais pas hyper enthousiaste... Heureusement, il y avait Adeline, motivée et motivante !

J'ai donc persévéré et j'ai bien fait ! Il n'est pas dit que le Pax ne devienne pas mon châle du printemps, c'est dire !

D'abord, le fil, Cash 30 de Filace. C'est un doux mélange de cachemire et de mérinos, léger et chaud, donc. D'une couleur qui, à priori, n'était pas ce que je préférais (Rosalind m'a convaincue (obligée ?) à le prendre...), mais qui pète bien sur un manteau sombre et qui, au final, se révèle très fraiche et printanière.

Le modèle, ensuite... Pas sûre que je me relance dans l'aventure du châle au tunisien. On doit garder son nez constamment sur l'ouvrage. Ce qui n'est pas toujours de tout repos (à faire donc devant "La nouvelle star", mais pas devant un film de Rohmer).

Le blocage, enfin... Passage obligé, mais qui donne toute sa beauté au châle. Pas facile, facile de lui donner la forme de "banane", ça prend du temps, mais ça vaut le coup.

Et surtout, la séance photo... où il a fallu maîtriser la bête (Niki 10 mois), rendue dingue par tant de splendeur... à moins que ce ne soit son état naturel !

A la fin du printemps, j'avais tricoté un châle jaune doré... Ou plutôt 2 châles jaunes dorés. Non pas que j'aime tricoter 2 fois le même modèle à la suite, mais ma bêtise m'a tellement agacée que j'ai refusé de lâcher les aiguilles tant que je n'avais pas ce que je voulais.

Je vous raconte...

Dans mon stock, il y avait 2 écheveaux de "Dandelion" de Madelinetosh dans un sublime coloris, "Candlewick", tout ce qu'il y a de plus frais et printanier. Venait en outre de sortir le Shawl book one de Kirsten Kapur, livre que je m'empressais d'acquérir avec la ferme intention de tricoter immédiatement un châle de printemps. Je jetais mon dévolu sur le "Moulin rouge" et m'emparais aussitôt de mes aiguilles 4, suivant bêtement les explications (erronées) du livre... Puisque ce modèle se tricote en 5.5.

Une fois le châle achevé, je le trouvais si petit que je me référais à l'encyclopédie mondiale du savoir tricotesque (=Ravelry) pour comprendre mon erreur. Quand je m'aperçus que je m'étais trompé de taille d'aiguilles, je refilais le châle trop petit à de frêles épaules et rattaquais le même modèle avec obligation de le réaliser en 2 jours.

 Version 4mm

Le pari était tenu... Mais l'été était là et plus question de porter de châles...

Bref, le retour des journées plus fraîches, les nuits qui s'allongent, les mirabelles mûres, tout ça annonçant la fin du mois d'août, je redéployais fièrement mon "Moulin rouge" aux bonnes dimensions.

Sinon, malgré cette fâcheuse erreur de taille d'aiguilles, le modèle est plutôt simple, mis à part le montage des mailles assez spécial et un peu long (on commence par le bas). Mais le reste est super facile, pour un résultat plus que sympa, qui fait élaboré et qui en jette...

Pour conlure, laissons la parole à Confucius :

"Confronté à la roche, le ruisseau l'emporte toujours, non par la force, mais par la persévérance" 

Nous continuons notre exploration de la vallée de la Meuse...

Petite halte au château de Freÿr, occupé par la même famille depuis plus de 20 générations, nous informe le Monsieur de l'accueil.

Sa belle architecture (Renaissance, XVIIIe et XIXe)... son histoire... la belle chambre de Louis XIV avec double vue sur la nature sauvage (les falaises de la Meuse) et sur la nature maîtrisée (le jardin et ses bustes)... son mobilier incroyable... ses jardins à la française... son labyrinthe... ses orangers dont certains ont plus de 300 ans... le savoir-faire des jardiniers qui se transmet depuis plusieurs siècles... et qui nous a donné envie de mettre un oranger dans notre serre !

Mon tas de projets restés en plan est en train de diminuer ! Encore un châle qui trainait au fond du panier, enfin terminé.

En novembre, Nadia proposait un KAL pour tricoter l'Imelda, avec l'idée de pouvoir le glisser sous le sapin et de l'achever à Noël. C'était tentant, je trouvais le modèle très joli et je rejoignais le groupe.

Mais, l'appel du grand nord (norvégien et islandais) m'a fait dévier de mes bonnes résolutions.

Le retour du printemps, du soleil, des petits oiseaux qui chantent le matin, m'a donné envie de reprendre et d'achever ce châle.

 Le modèle requiert un fil gonflant, comme l'alpaga, pour mettre en valeur le dessin délicatement torsadé de la bordure. J'ai choisi un fil qui n'a rien à voir : Milburn d'Eden cottage, du mérinos avec un peu de soie, un fil bien sec et au tombé un peu plus fluide. 

Le résultat est donc différent, plus "dentelle" que l'original et, du coup, plus en adéquation avec les beaux jours qui arrivent. 

Pour ce qui est du patron, les explications sont ultra claires comme d'habitude, et la construction du châle assez ludique : seul le dessin, qui se tricote en fin de rangs, requiert un peu d'attention, ce qui n'engendre aucun mal de crâne ni arrachage de cheveux. Du tricot pépère, en somme, mais pas ennuyeux...

pour un résultat très très satisfaisant !